Chemin vert du Petit CauxChemin vert du Petit Caux
©Chemin vert du Petit Caux

Le chemin vert du petit caux

Le « chemin vert du petit caux » sera une artère de circulation douce pour les vélos et les piétons.

Publié le 21 décembre 2022

Circulation douce

« Cette requalification démontre surtout qu’il est tout à fait possible d’allier le bien vivre ensemble et la préservation de la biodiversité. Nous avons travaillé avec un expert spécialisé dans la sylviculture pour nous accompagner dans le projet.»

Eddie FACQUE, Président de la Communauté de Communes des Villes Soeurs

Un expert en sylviculture

associé dès la genèse du projet

La CCVS avait engagé une réflexion approfondie et s’est entourée d’expert afin de penser le projet dans sa globalité. En effet dès le début du projet, la CC des Villes Soeurs a fait le choix de faire appel à un expert spécialisé dans la sylviculture, Monsieur Pierre DE CHABOT – TRAMECOURT, expert auprès de la Cour d’Appel d’Amiens.

Cette expertise a été conduite afin d’effectuer un reportage photographique des arbres ayant un état sanitaire préoccupants et la solution à retenir (élagage ou abattage). Cette expertise s’est augmentée de la désignation des arbres dont l’état sanitaire ou de maturité présente un danger pour les utilisateurs du chemin.

 

Les résultats de l’expertise ont permis d’identifier les essences d’arbres à l’état sanitaire préoccupants :

  • Le frêne : présent de manière importante sur la zone étudiée, le frêne subit depuis 1997, unemaladie : la Chalrose du frêne. Il s’agit d’une maladie cryptogamique venue d’Europe Centrale et quientraîne la défoliation du houppier (partie supérieure de l’arbre). A force de défoliation, l’arbre finitpar dépérir et mourir au point qu’’il tombe. Tous les frênes finissent par être atteints.
  • Le merisier : le premier arbre du parcours est un merisier mort ou mourant qui comporte en plus unpied abimé.
  • L’orme : La maladie de l’orme le saisit en effet à ce stade de développement. Dès la premièredéfoliaison, il meurt et donc représente un danger pour les promeneurs.
  • Le Saule Marsault : dès qu’il atteint 10 à 15 m de hauteur, le saule marsault s’effondre.
    opérateurs d’infrastructures et commerciaux ainsi que les délégataires, en présence des autorités régulatrices et des élus, pour donner les moyens de la nécessaire coordination que requiert la situation.
  • Le Bouleau : quelques bouleaux, notamment en cépée sont assez fragiles au niveau de la souche, donc quelques sujets ont été désignés à abattre par mesure de précaution.
  • Les Marronniers : ils présentent à cette époque de l’année des feuilles de couleur marron foncé. Cela est dû à un insecte (mineuse du marronnier) dont les larves attaquent le limbe de la feuille.

– Les autres arbres :

  • Les chênes : pas de problèmes particuliers.
  • Les acacias : pas de problèmes particuliers sauf l’une ou l’autre cépée dont l’un des brins penche sur la piste et qui seront donc marqués à abattre.
  • Un peuplier mort à la fin de la zone étudiée.

➔ Ainsi, 621 ont été dénombrés comme à abattre, si l’on ajoute les cépées (plusieurs brins issus d’une même souche), cela revient à un total de 905 sujets.

Préservation de la biodiversité :

plus de 7.000 plantations prévues

La CCVS ne compte pas simplement replanter le nombre équivalent d’arbres abattus, pour des raisons sanitaires ou de dangerosité, mais profite de cette occasion pour planter davantage d’essence sur l’ensemble de l’itinéraire des Villes Soeurs.

  • Plantation Haie fleurie (haie de charmille/aubépine rose/hêtre pourpre) : 380 pieds
  • Plantation Massif(fleurs) : 30m²
  • Plantation forestière (prunelliers, aubépines, églantiers, épine-vinette, noisetiers, fruitiers sauvages, érables champêtres, charmes, chênes) : 6 000 plants au total.
  • Plantation arbres tiges (robinier ou chêne) : 6
  • Plantation de pilier végétale (charmilles formant un cube) : 4
  • Plantation de pommiers – essence normande : 32
  • Plantation de tilleuls : 16
  • Plantation de haie comestible (haie groseillers, cassis, amélanchier de Lamarck, framboisiers) : 40
  • Plantation de chêne isolé : 500

➔ Au total, ce sont près de 7.000 plantations programmées le long du Chemin Vert du Petit Caux.

A cela s’ajoute l’engazonnement classique et de l’engazonnement type prairie fleurie (type Marguerite sauvage, coquelicots, bleuets).
Par ailleurs, du mobilier en bois sera également installé afin d’accueillir l’ensemble des usagers : bancs, tables, poubelles, hôtel à biodiversité.

Panneau 2022 Chemin Vert VfPanneau 2022 Chemin Vert Vf
©Panneau 2022 Chemin Vert Vf

Face à la récente mobilisation de plusieurs manifestants opposés aux travaux de requalification du chemin Vert du Petit Caux, Eddie Facque, Président de la CC des Villes Soeurs, affermit sa position et entend poursuivre les travaux d’aménagement visant à transformer ce chemin en une artère de circulation douce et accessible à tous, sur le territoire des Villes Soeurs.
A deux reprises, le Président de la CCVS avait reçu plusieurs membres du collectif opposés au projet afin d’échanger avec eux sur les modalités de cette requalification.

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